Ce matin, petits conseils pour mes collègues enseignants, parfois un peu démunis face à la situation.
Pas de panique -2-
Le plus stressant c’est de se retrouver confrontés à un outil qu’on ne maîtrise pas tous de façon optimale. Alors restons simples. Nous utilisons tous un ENT ( espace numérique de travail) type Pronote. Vous pouvez y mettre des cours en pièces jointes, des devoirs, y créer des Qcm.
Chaque interface dispose d’un guide d’utilisation version élèves et version enseignants qui peut vous aider à y voir plus clair.
N’oubliez pas que les élèves eux-mêmes sont parfois perdus. Je ne sais pas pour vous, mais moi je découvre que mes loulous sont, en fait, très doués en jeux vidéo mais totalement démunis face à un logiciel de traitement de textes.
Mobiliser tous les outils
N’hésitez pas à utiliser des applications ou des interfaces du quotidien. Vous êtes plus à l’aise avec elles et cela peut aussi devenir un bon moyen de communiquer. Ce matin, par exemple, mes petits troisièmes ont crée un groupe sur instagram pour pouvoir être en lien avec moi et me poser plus facilement leurs questions.
Et puis, beaucoup d’élèves sont un peu seuls face à tout cela et, de nous savoir à leurs côtés, est rassurant.
Attention ! cela nécessite de mettre en place des règles de bonne pratique : nous allons donc aborder ce point.
Comment ne pas être submergé ?
Mon conseil premier serait d’essayer de respecter votre EDT habituel et de ne pas dépasser le volume horaire qui vous est alloué car cela peut devenir très chronophage.
Par exemple si vous avez deux heures en terminale le jeudi matin, suivies d’une heure en seconde et bien adressez-leur un travail équivalent à ce temps de cours. Ni plus ni moins. De plus, de nombreux ENT permettent de programmer l’heure de diffusion du message ou de la pièce jointe. cela vous permettra de prendre de l’avance si vous le souhaitez.
De la même façon, prévenez les élèves que vous ne répondrez aux questions que sur un créneau précis.
La classe inversée peut, également, être un bon moyen de maintenir la continuité des cours. Envoyez le sujet, quelques textes ou documents avec un guide de recherches et demandez à chacun de proposer son analyse du sujet, du thème.
Skype est aussi un moyen de garder le contact. Enfin, nos différents ministères proposent des classe à distance intéressantes.
Des ressources en ligne
- La plupart des musées nationaux ouvrent gratuitement leurs visites virtuelles.
- Arte et Canal plus donnent accès à leurs ressources éducatives. https://educ.arte.tv/#/
- Des éditeurs comme Magnard, Nathan, Hachette, Vuibert etc ont ouvert un accès gratuit aux manuels en lignes https://demo.lib-manuels.fr/bibliotheque/?utm_source=tice%20education
- Sur Youtube vous pourrez trouver des vidéos très intéressantes
- Pour la géographie : l’IGN met à disposition de nombreux fonds de cartes vierges pour réviser http://education.ign.fr/primaire/fonds-de-cartes#/
Haut les cœurs
Au lieu de nous angoisser de l’avancée des programmes, réjouissons- nous de tous les moyens mis à notre disposition pour maintenir le lien et la continuité pédagogique. et savourons la simple idée de la joie que nous aurons de retrouver petits et grands.
Et, je dois avouer, que l’enseignante passionnée par la prise en charge des élèves à besoins particuliers que je suis, se réjouit de voir enfin le numérique éducatif se développer au bénéfice de tous. Je n’oublie pas, cependant, nos élèves qui n’ont pas d’ordinateurs ou de connexions. Mais nos établissements veillent à l’envoi de cours en version papier régulièrement.
Bon courage à tous et n’hésitez pas à poster vos idées, vos astuces en commentaires.